lundi 9 février 2009

GUERILLA

Deuxième partie du même film, sortie à quelques semaines d’intervalle, faisant suite aux péripéties cubaines de l’emblématique figure de la révolution, Che : Guerilla surpasse sans peine sa première moitié.
Plus complexe, énergique et surtout plus inspirée, la réalisation de Soderbergh trouve sans peine ses marques et donnent à ce second volet l’indispensable tension qui manquait cruellement à l’Argentin. 
Alors que sa gloire est au plus haut, Ernesto Guevara quitte Cuba et son camarade Castro pour disparaître et revenir, méconnaissable, en Bolivie où, avec un petit groupe de rebelles tenaces et fidèles, il tente de déclencher sa grande Révolution Latino-américaine.
Véritable ode à l’icône universelle qu’est le Che (ce qui peut être également et légitimement assimilé à un reproche), c’est cette campagne bolivienne d’une intensité dramatique formidable qui donne toute son ampleur à (une partie de) la personnalité idéaliste de l’homme, à son sens du sacrifice. 
Enfonçant le clou en nous dévoilant le personnage de manière presque « christique », Soderbergh et son (grand) acteur Del Toro, dont il est indiscutable, qu’on aime ou pas le film, qu’il est son plus grand rôle, pêchent malgré tout par manque de didactisme.

Certainement un peu trop longue mais de toutes façons captivante jusqu’à sa chute, grand moment de cinéma et d’histoire qu’on le veuille ou non, Guerilla conclut en mode majeur une œuvre phare inégale et discutable mais qui pourrait servir d’exemple à grand nombre de biographies souvent moins inspirées, passionnées et passionnantes. Une bonne leçon.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

devrais y aller alors parce que, quitte à passer pour complétement inculte, ce personnage n'a jamais réussi à m'interesser.

Anonyme a dit…

ne te précipite pas Loran, j'ai vu 1 film 1/2 sur les deux, pour ma part c'est passionnant si tu aimes la forêt et les discours un peu vides de sens. Mais peut-être l'autre moitié en valait elle la peine? Je ne sais pas, je n'ai pas cette patience ni cette indulgence pour ce type de prétention où tu t'ennuies la plupart du temps pour quelques instants de plaisir! Quant à apprendre quelque chose....

Anonyme a dit…

Bon ben ça sera sans moi.