jeudi 15 janvier 2009

TWILIGHT ... BEN OUAIS !

Adaptation du premier tome d’une série de bouquins à succès, contant les amourettes chastes particulièrement prévisibles d’une adolescente « chauffée » (ben oui !) par un jeune et séduisant vampire « très comme il faut » (mais si, j’vous jure), Twilight : fascination se classera assurément en bonne place au tableau des grandes crétineries de ce début d’année. En effet, rarement m’aura été donnée l’occasion de voir à ce point une pleine salle s’esclaffer devant tant de mièvrerie (d’habitude, à ce stade là, on se barre). Est-ce à dire que ce (très) long téléfilm pour teenagers pré-gothiques en mal de « sucrerie dégoulinante sulfureuse » vaut plus que son scénario équivalent à la rédaction d’une collégienne excitée en mal d’inspiration et son absence radicale de second degré ? Faute de ne pouvoir pas plus en attribuer les bénéfices à une interprétation somme toute médiocre (la jeune héroïne s’ingéniant tout du long à exprimer sa consternante notion du désir en poussant, lèvres légèrement ouvertes, sa langue contre ses incisives - on appelle ça du comique de répétition - ... le pauvre joli vampire, qu’une maquilleuse cruelle à la main plutôt lourde n’a pas épargné, et dont le jeu flirte dangereusement avec le néant absolu ...), à une réalisation d’un niveau insoupçonnable et à des effets spéciaux pitoyables, on cherchera en vain (la B.O.? la photo ? l’éclairage ? les paysages ? ...) la vraie raison d’autant d’indulgence (celle qui justifierai d’être resté jusqu’au bout) ... Euh ?! ...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et pourtant il a l'air de bien fonctionner ?!!!!
De l'autre côté du lit aussi d'ailleurs...... alors appauvrissement culturel ou pas ???
vu le vocabulaire du public devant lequel j'interviens quotidiennement (qui a priori a été "écrémé", j'ai déjà la réponse: MISERE