mardi 20 janvier 2009

SEVEN POUNDS ...

... ou l’histoire d’une rédemption abominable sur fond d’énigme scénaristique confuse et pour le moins douteuse. Reprenant à son compte la bonne vieille recette du mélo larmoyant, tout en essayant d’y ajouter coûte que coûte une touche d’originalité (et quelle touche !), le réalisateur italien Gabriele Mucino, récemment passé à Hollywood pour A la recherche du bonheur (avec déjà Will Smith, décidément enclin à jouer, un peu grossièrement, avec son image), nous gratifie du pire de ce qu’on peut attendre d’un tel genre.
Jouant à la fois, mais toujours maladroitement, sur différents tableaux (la comédie romantique, la comédie dramatique et le suspens très, très limite), il s’emploie durant une longue moitié de son film à brouiller les cartes, tellement qu’on se demande si on ne s’est pas endormi un moment, avant de nous laisser patauger, avec ses acteurs plutôt bons (la charmante mais tellement rare Rosario Dawson en tête), son chef op béton et une excellente bande son, dans le sentimentalisme dégoulinant, le pathos le plus écœurant. Terrible !

Lourd, cafardeux et plombant, Sept vies pèse sept tonnes (le titre original ?) et ne parvient jamais à convaincre de la réelle motivation de l’entreprise, ni de son issue, éventuel spot alarmiste mais extrêmement efficace pour la sécurité routière.
On en sort ... médusé !

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