Dans leur dernier spectacle, et le premier en commun, les chorégraphes Mathilde Monnier, du Centre chorégraphique national de Montpellier, et la célèbre madrilène La Ribot confrontent leur langage et explorent ensemble leur intérêt pour le corps et le mouvement.
Durant deux semaines, sur le plateau de la grande salle du Centre Pompidou, en s’appuyant et en revisitant les gestes et les objets qui caractérisent une forme classique du théâtre (entrées, rideaux, bord de la scène, profondeur de champs, mobilier …), elles utilisent le comique comme forme de relation dans un face à face ironique, et au final un regard distancié, mais presque tragique, sur l’humanité.
60 minutes de tempérament et d’impertinence, qui se jouent de la répétition des mouvements, des postures, des mimiques (parfois trop, ce qui peut donner une impression de longueur assez inattendue de la part de chorégraphes de leur trempe), durant lesquelles les deux artistes donnent une vision ouverte, mais aussi radicale, de cette mystérieuse femme, la fameuse Gustavia.
Centre Pompidou, du 15 au 26 octobre 2008 (relâche le 20 et le 21)
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