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Inspiré du livre du défunt James Gregory, ancien gardien de la prison de Robben Island en Afrique du Sud ayant entretenu pendant 24 ans une relation privilégiée avec Nelson Mandela, Goddbye Bafana raconte une partie de l’histoire du leader anti-Apartheid vu par les yeux de son geôlier.

image Filmé de manière assez conventionnelle et sans grande inspiration par le très académique réalisateur danois Bille August, le film reste cependant une bonne petite leçon d’histoire, même si édulcorée et, justement, trop scolaire. La reconstitution parfaite et la justesse du personnage interprété par Joseph Fiennes dans le rôle du converti n’empêche pourtant pas d’être surpris par le choix de Dennis Haysbert dans celui d’un certes charismatique mais totalement invraisemblable Mandela.

Porté par la force et l’intérêt de son sujet, Goodbye Bafana s’accommode tant bien que mal de ses défauts et nous emporte jusqu’au générique de fin sans qu’on ait l’impression d’avoir passé un mauvais moment ou perdu son temps …

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... contrairement à bien des films sortis ces dernières semaines, comme par exemple Next du néo-zélandais Lee Tamahori, auteur inspiré du très primé L’âme des guerriers et réalisateur convaincant du dernier Bond version Brosnan, Meurs un autre jour.

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En effet, rien à sauver dans l’adaptation de ce thriller futuriste de Philip K. Dick, L’homme doré, devenu pour l’occasion une sorte d’énorme guimauve d’anticipation « anticipable » et forcément anticipé par le plus crétin des crétins présents dans la salle ... et, vous pouvez me croire, on n'en manquait pas !

De l’improbable coupe de cheveux d’un Nicolas Cage jamais aussi peu convaincant, au jeu « cachetonesque » et peu inspiré d’une Julianne Moore trop rare ces derniers temps, Next bénéficie pourtant d’une particularité qui ne fera pas date mais mériterait certainement de le voir cité au panthéon des série Z de l'année : des effets spéciaux à chier …

image ... ce qui, à notre époque où un « bon » film se mesure presque au nombre de minutes (et donc au budget) consacrées aux bidouillages informatiques d’une bande de gamins susceptibles de vouloir vous faire prendre des vessies pour des lanternes, est une gageure en soi !