samedi 5 mai 2007

LITTLE BLACK SPIDER

Peter Parker (Tobey McGuire, toujours aussi ahuri) va bien. Très bien. Trop bien même. Complètement in love de sa Mary Jane (Kirsten Dunst … charmante) et véritable superstar new yorkaise, Spidey va devoir choisir entre l’incroyable puissance que lui confère son nouveau costume, aussi noir et séduisant que les aspects les plus sombres de sa propre personnalité, et la légendaire compassion qui le caractérise tant.
image
Pire ! Il doit échapper à tout prix à ses tentations destructrices s’il veut espérer vaincre ses pires ennemis, l’extraordinaire Sandman et le puissant Venom, et sauver ainsi ceux qui lui sont le plus chers …
image
Si la plupart des super-héros qui sont passés des pages multicolores des comics aux écrans immaculés des salles de ciné (Hulk, Daredevil et consort …) nous ont dans un premier temps épaté puis peu à peu déçu (le fameux cas X-Men par exemple), il n’en est pas de même pour notre petite araignée qui vient régulièrement depuis 6 ans titiller le grand adolescent qui sommeille en chacun de nous.
image
Ayant la chance d’être adaptées par un de ses plus grands fans, le réalisateur Sam Raimi à qui les studios ont laissé une totale liberté de ton, les trois aventures cinématogrphiques du tisseur de toiles sont chacune, à leur façon et à leur rythme, une réussite totale.
Alors que Spider-man 2 avait laissé sur leur faim les amateurs d’action virevoltante pour se concentrer sur les états d’âme très actuels d’un jeune Parker complètement paumé, le troisième épisode nous propose une version un peu plus grand public (mais oui, c’est possible) de notre petite bêbête préférée, toujours aussi perturbée.
image
Sensations et émotions fortes garanties, même si les effets spéciaux souffrent de la concurrence (l’évolution de Sandman, les poursuites aériennes sur fonds bleus, les maquettes de New York …), même si on n'échappe pas à la sacro-sainte morale made in USA (le bien, le mal, la rédemption et surtout ce fameux plan du héros devant le drapeau étoilé), même si quelques coupes et raccourcis auraient été les bienvenus, Spidey version 2007 est certainement ce qu’on pouvait attendre de mieux pour clore ce chapitre complètement jouissif et assumé d’un certain « cinéma de genre », qualitativement largement au-dessus de nombreuses productions similaires actuelles …
Bon, Messieurs les producteurs ! Et si on s'arrêtait sur une bonne impression ?
image

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Pourquoi "little" alors ?
En tout cas, on y va.

Anonyme a dit…

A EVITER.

rupert a dit…

meuh noooooooon c'est pas à éviter ... les super héros c'est toute une culture, une manière de "voir" les tracas du quotidien pour en faire qqe chose d'un peu extraordinaire ... et franchement Spidey est plutôt sympa ... t'étais pas dans le mood mon chou, voilà tout !!!

Anonyme a dit…

non mais autant j'ai aimé le premier et suporter le deuxiéme; autant celui-ci m'a agaçé même si j'étais à la base plus un spectateur acquis.
il y avait décidémment trop de grosses ficelles telles que je les déteste dans le cinéma américain.
mais bon !........