samedi 11 novembre 2006

JUSTE POUR LA PHOTO

Vous aimez les reconstitutions historiques très réalistes plutôt gores ? Vous aimez qu’un film se traîne durablement sans savoir si la fin sera vraiment à la hauteur, moyenne, du scénario ? Vous aimez les belles images léchées et les effets spéciaux à grand renfort de maquettes numériques ? Vous aimez les acteurs un peu fades dans des rôles un peu fades ? Et vous aimez , en plus, sortir d’une salle de cinéma en ne comprenant pas forcément pourquoi l’un de vos réalisateur fétiche est un peu passé à côté de ce qui semblait pourtant être une bonne idée de départ ? Alors le dernier Clint Eastwood est fait pour vous.

Mais, comme je ne suis pas toujours un vilain bougre, voici le pitch du film, qui n’est pas de moi, qui n’est pas mauvais et qui pourrait même être le seul intérêt de ce film …moyennement passionnant :

Après avoir débarqué sur Iwo Jima le 19 février 1945, la 5ème Division de Marines tenta de s'emparer du Mont Suribachi. Au cinquième jour, les Américains avaient déjà subi de très lourdes pertes, mais obligé les Japonais à se réfugier dans des grottes. Ce matin-là, il fut décidé de hisser les couleurs américaines au sommet de la montagne pour saluer les efforts des combattants et signifier l'espoir, encore ténu, d'une victoire. Le ministre de la Marine souhaita que ce drapeau lui fût ensuite remis à titre de souvenir personnel, mais le colonel Chandler Johnson, commandant du régiment, estima que cette bannière appartenait à ses hommes. Il demanda donc au Marine Rene Gagnon d'aller porter sur place un autre drapeau, plus grand. Gagnon escalade la montagne, où il retrouve les Marines Michael Strank, Harlon Block, Ira Hayes et Franklin Sousley, occupés à installer une ligne téléphonique. En guise de hampe, les cinq hommes décident d'utiliser un vieux tuyau, si lourd qu'ils demandent l'assistance de l'infirmier John "Doc" Bradley. Joe Rosenthal, photographe, comprend alors ce qui se passe. Il pose son appareil photo et commence à empiler un tas de pierres pour disposer d'un meilleur point de vue. Pressé par le temps, il reprend l'appareil et presse le déclencheur. Geste historique... La pellicule part pour un labo de Guam, où elle est développée avant d'être transmise à Associated Press. Dix-sept heures plus tard, l'agence la met sur le marché. Trois des hommes photographiés ce jour-là mourront au combat. Les Marines Gagnon et Hayes ainsi que l'infirmier Bradley seront rapatriés pour contribuer à la 7ème vente de Bons de Guerre …

P.S : mais où Eastwood est-il allé chercher des actrices aussi moches ? (non, pas de photos, ça nuirai à l’esthétique du blog)

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