lundi 13 novembre 2006

PARFUM CAPITEUX

On imagine sans peine la joie de DePalma (réalisateur de la version cinéma des Incorruptibles, du premier Mission Impossible, mais aussi du Scarface version Al Pacino), en manque total d’inspiration depuis quelques films, lorsque les studios lui ont proposé d’adapter pour le grand écran le roman homonyme de James Ellroy, basé sur l'histoire vraie du meurtre non élucidé d'Elizabeth Short, jeune actrice ayant quitté Hollywood à la fin des années 40 pour le Massachusetts, qui disparut mystérieusement en janvier 1947 pour être retrouvée quinze jours plus tard au sud de Los Angeles, le corps atrocement mutilé.

Malheureusement, même sublimé par une photographie sépia magnifique, le film est difficile à apprécier pour qui n’a pas eu le loisir, l’envie ou le courage de se plonger dans l’œuvre d’Ellroy.
DePalma multiplie les prises de vue stylisées, les scènes complexes, en les enchaînant comme autant de morceaux de bravoure pendant que nous, pauvres spectateurs, essayons en vain d’entrer dans une intrigue dont la forme, trop audacieuse, nous tient finalement bien à l’écart.

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Le beau Josh Hartnett et la jolie Scarlett Johansson sont justes, Aaron Eckhart et Hilary Swank en font des tonnes, mais dans l’ensemble ce n’est pas l’interprétation qui déçoit en sortant d’une projection qui s'avère longue et fastidieuse pour qui tente de démêler seul les fils d’une intrigue par trop complexe et compliquée encore par des choix narratifs et esthétiques peu convaincants.
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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce Dalhia noir est un polar trés moyen,inégalemet captivant et inutilement compliqué. Bref sans interet sauf pour le TRES beau Josh Hartnett mais ça ne suffit pas!

rupert a dit…

... Franck tu as tout juste !!!! Si ça continues je vais finir par être ridicule avec mes chroniques trop longues et trop bavardes ...