dimanche 15 octobre 2006

HOT PICTURES

Terry Richardson, new-yorkais, la quarantaine, fait partie des photographes de mode les plus demandés (les magazines Vogue, Harper's Bazaar, I-D, The Face et j'en passe), les plus réputés (Sisley, Levi’s et toutes les marques tendances). Il a toujours joué la carte de la provocation la plus extrême en photographiant stars et mannequins dans les poses les plus suggestives, les plus transgressives.
Précurseur du porno chic, il pratique assidûment la photographie trash, parfois jusqu'à l'humour vulgaire, et se moque ouvertement de l’esthétisme conventionnel pratiqué par bon nombre de ses confrères, en utilisant ses propres codes (pour la plupart sexuels), sans toujours éviter un résultat convenu frisant souvent le mauvais goût et la facilité.
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Il propose le plus souvent des oeuvres qui peuvent heurter la sensibilité des plus délicats, et se vante d’être présent dans les galeries réputées pour leur sélection provocatrice en y présentant des clichés à l’érotisme souvent comique.
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Symbolisé par la "hot couture", cette photographie subjective, déglinguée et très inspirée par les clichés et les films underground de la fin des 60’S jusqu’aux débuts des 80’s, prend le risque de choquer autant qu’elle surprend et/ou agace jusqu’à lasser, quitte à tourner à vide dès qu’on en a saisi le fonctionnement et la finalité.
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Le travail de Richardson a beau paraître stéréotypé, il a le mérite d’apporter une certaine authenticité à un milieu réputé superficiel, malgré la multitude d’artifices déployés. Suivant les chemins d'une Nan Goldin ou d’un Gregg Araki, fréquemment empruntés par d'autres, les clichés de Richardson permettent une fois encore de se poser les questions relatives à l’esthétisme lorsque celui s'apparente à une certaine agression visuelle, sachant qu’il faudra, pour celà, dépasser la provocation, partie émergée de iceberg.
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

il ne faut pas que la SPA regarde ton blog sinon ...