jeudi 17 avril 2008

... ET MONSTRE ...

... jusqu’à ce qu’enfin, réveillé par un bruit sourd lointain, de plus en plus régulier, fort et inquiétant car non identifiable, je décide de grimper sur le toit de ce magnifique immeuble newyorkais ...
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... dans lequel mon superbe appartement de 120m2 surplombe négligemment (j'aime bien la formule) la 5ème et où, en compagnie de quelques proches amis (une quarantaine dont mes flirts, ma famille ... bref) venus fêter pour l’occasion ma nouvelle et néanmoins très méritée promotion, je constate effaré que Manhattan (oui, celui du 11 septembre) est en pleine ébullition.
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Dans la pénombre de la nuit tombée, malgré la multitude de lampes restées allumées dans les nombreux bureaux des grattes ciels secoués par les déflagrations et l’éclairage urbain en pleine effervescence, on n’y voit rien ou presque, lorsque tout d’un coup, descend sur nous à la vitesse du ballon d’un tir au but volontaire, une énorme masse de métal qui s’abat lourdement à quelques mètres seulement de notre bâtiment.
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Autour, les gens qui sortent se rassemblent alors, effrayés, médusés par l’amas de ferraille déformée, rien moins que la tête arrachée et défigurée de la statue de la liberté gisant là, tout près d’eux, sans raison, sans logique (oui exactement comme sur l’affiche de New York 1997... on appelle ça un hommage).
imageHeureusement Hub, désigné cinéaste de cette incroyable soirée de célébration, n’en perd pas une miette et ... bon voilà, c’est (pour rigoler un peu, hum) le « presque » tout début du film catastrophe assez impressionnant de ce début d’année, Cloverfield.
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Ou, pour faire vite, l’histoire filmée en caméra subjective (la bonne idée, un poil fatigante à la longue – attention à la nausée - mais qui transpire le malaise et l’angoisse presque comme si on y était) d’un groupe de personnes (pas les pires, bobos qui se la pètent, mais pas les mieux, nunuches à souhait) en proie à un New York plus vrai que nature dévasté par un monstre « abstrait », venu d’on ne sait où, et dont on ne saura guère plus, si ce n’est que les références flagrantes avec des films et des évènements susceptibles de vous rappeler des faits réels ne sont pas tout à fait fortuites ...
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Tout ça finirait presque par ressembler, malgré la virtuosité technique (un scénario assez simpliste il est vrai, mais une narration claire et l’ensemble « en jette ») à n’importe quel film de monstre avec une fin des plus conventionnelle (ou presque mais ... chut !) sauf que ...

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