Dans Etats de lieux, rétrospective que lui consacre la MEP jusqu’à la fin septembre, l’artiste pluri- disciplinaire expose une nouvelle fois ses boîtes ainsi que les photographies qui les accompagnent.image
Qu’on les nomme « reconstitutions de lieux », « réductions de lieux » ou encore « espaces miniatures », les inventaires anecdotiques et rigoureux de Charles Matton s’imposent comme un reflet, une vision hyperfidèle du réel, à l’intérieur desquels, parfois, les miroirs ludiques et invisibles se jouent de l’observateur au travers de perspectives improbables où va se perdre le regard.
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Ainsi, dans l’espace parisien confiné et réduit entièrement consacré à l’image, se succèdent ateliers d’artistes (Francis Bacon …), chambres (Anna Freud à Londres, Paul Bowles à Tanger …), bibliothèques, lofts (photo ci-dessus), greniers, caves et salles de bain … autant d’univers à échelles réduites auxquels viennent se confronter leurs représentations photographiques, interprétations troublantes qui viennent remettre en question notre sens inné de l’observation. Insolite !
3 commentaires:
Mais tu veux bien m'y amener ? Woua Woua
Je ne connaissais pas Charles Matton. Merci pour l'info. Etonnante cette faculté et cette volonté artistique de reproduire à la perfection et en réduction tout un monde. Cela me fait penser aux "cadres" de Jeff Wall.
chère anonyme, si tu es bien élevée et bien propre je veux bien t'y faire faire un tour ;-) altarande, c'est vrai qu'il y qqe chose qui se rapproche de l'univers cinématographique et extrêmement méticuleux de jeff wall ... faudrait peut-être que je m'y replonge ... bonne idée ;-)
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