mercredi 5 septembre 2007

DIVINE GAMELLE

L’ex-gamine adulée au charisme controversé, placardée star planétaire ultramédiatisée, sort un 5ème album studio à l’ambiance passéiste sympathique, superficiel et gentillet.
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Reconnaissant elle-même une absence de talent (d’authenticité ?) manifeste qui aurait pu faire d’elle la véritable icône de toute une nation dont l’interprétation rétrograde de l’idée républicaine se résume à l’image de célébrités contestables figées dans la représentation d’une Marianne vulgaire et aseptisée (oups, je dérape), la jeune femme se contente, avec Divinidylle (pochette hideuse signée Depp lui-même), d’enchaîner des morceaux « maison », bricolés pour l’occasion et surtout pour ceux qui la considèrent encore comme un personnage incontournable d’une certaine branchitude (inter?)nationale.
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Entourée d’une équipe pointue entièrement dévouée au filet de sa voix minimaliste, elle emporte quelques morceaux pop, dont la rythmique très présente attenue la faiblesse des textes, mais plante le projet dans son ensemble par un manque total d’ambition et de fond. Aussi pauvre et paresseuse que celle du 5:55 de Gainsbourg (AIR) était brillante sans être forcément innovante (là les deux se rejoignent), la production emblématique de Mathieu Chédid (dit M) s’écroule et tourne à vide quand Paradis s’essaie à la ballade intimiste avec autant de vraisemblance qu’une autruche essayant de voler : ridicule. Là, l’idylle tourne court !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Du style et du rythme ce papier ;-) Certes VP ne sera jamais une "star planétaire ultramédiatisée" il me semble (même au bras de son compagnon américain). Mais ce qui me marque dans sa trajectoire, ce n'est pas tant son talent ou son absence de talent, que les rencontres artistiques qu'elle a su susciter et dont elle a su s'inspirer... S. Gainsbourg (même si tandemn n'est pas transcendant), mais surtout la période L. Kravitz selon moi (Be My Baby, Sunday mondays, Just as long as you are there, Natural high) avec lequel s'est opéré une courte et trop éphèmère métamorphose sans réel lendemain. Alors ? Une forme artisique creuse ? Bah... ce n'est déjà pas si mal finalement pê.

Anonyme a dit…

toujours aussi dur Rupy! moi qui m'apprêtais à acquérir le dit objet, me voilà bien échaudé.

rupert a dit…

altarande, totalement d'accord sur la période kravitz : trop courte ! ceci dit, loran, quelques personnes de ma compagnie m'ont trouvé très très dur alors ... je ne saurai que trop te conseiller, comme d'hab, l'écoute d'extraits dudit album, histoire de te faire ta propre idée ;-)

Anonyme a dit…

C'est fait; pas le chef d'oeuvre du siécle mais ne mérite pas l'intensité de ta critique fort négative.

Anonyme a dit…

J'ai écouté les 12 morceaux en question. C'est vrai que mis à part 1 ou 2 morceaux dont les arrangemets musicaux présentent un zeste d'originalité susceptibles de retenir un pau l'attention, le reste est loin d'être intéressant. Les paroles sont mièvres ; "Mélodie" est lourd. Seul le mroceau "Bataille" a retenu mon attention un peu plus ; le rythme fait très univers Cartoon je trouve. Quant à la reprise de "Emmenez-moi"... dommage.