Enregistré en Espagne, produit par Brian Eno, le successeur de X&Y débarque en France le 16 juin. Porté par l’excellent single Violet Hill ...image
... proposé gratuitement à tous les fans de Coldplay (600.000 téléchargements entre le 29 avril et le 5 mai) histoire de les faire saliver, le quatrième opus de la bande à Chris Martin sonne haut et sonne fort ... forcément !
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Si le titre de l’album, inspiré d’une œuvre de l’artiste Frida Kahlo, ne semble pas très surprenant de la part d’un groupe qui a toujours su cultiver astucieusement le mystère (Parachute, A Rush of Blood to the Head n’étaient pas particulièrement plus parlants), le contenu apparaît quant à lui considérablement différent.
Dynamique, percutant, beaucoup moins tourmenté (plus vivant ?), Viva La Vida or Death And All His Friends (et sa désormais fameuse pochette reprenant « La liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix) bénéficie indiscutablement des nombreuses expérimentations musicales de son producteur en chef.
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Là où ses prédécesseurs se contentaient d’exploiter le potentiel mélancolique d’une voix aux variations mélodiques étonnantes, en y juxtaposant simplement les pistes instrumentales sur lesquelles rivalisaient par alternances le piano intime et les guitares cavaleuses, Eno (tout de même secondé par Markus Dravs) bidouille, casse les rythmes, déstructure les compositions (42 et ses trois parties distinctes) et intercale les genres (comme dans Yes, morceau de choix, ou encore Death and All His Friends ) pour finalement accoler plusieurs parties distinctes les unes aux autres (avec Lovers in Japan et Reign of Love par exemple) ...
Là où ses prédécesseurs se contentaient d’exploiter le potentiel mélancolique d’une voix aux variations mélodiques étonnantes, en y juxtaposant simplement les pistes instrumentales sur lesquelles rivalisaient par alternances le piano intime et les guitares cavaleuses, Eno (tout de même secondé par Markus Dravs) bidouille, casse les rythmes, déstructure les compositions (42 et ses trois parties distinctes) et intercale les genres (comme dans Yes, morceau de choix, ou encore Death and All His Friends ) pour finalement accoler plusieurs parties distinctes les unes aux autres (avec Lovers in Japan et Reign of Love par exemple) ...image
Et si des titres comme ce Reign of Love piano-voix rappellent confortablement à l’auditeur qu’il est en terrain connu, Life in Technicolor, Lost! ou encore le très enlevé Strawberry Swing viennent avec bonheur bousculer l’univers très codifié d’un groupe qui, quoi qu’en disent ses nombreux détracteurs, fait bien d’oser.
Novateur, accessible et foisonnant de tubes variés potentiels, Viva La Vida ... en est la preuve incontestable.
2 commentaires:
je viens de l'écouter chez did et ça m'a vraiment plu.
merci.
Ah ben c'est chouette ça ;-) ...ça me fait plaisir !!!!
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