lundi 25 février 2008

FERMEZ LA PORTE !

Haut lieu de la culture parisienne « in », le Palais de Tokyo privilégie la jeune création française en offrant l’intégralité de son espace d’exposition à l’un de ses artistes les plus représentatifs ...
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Ça c’est ce qu’on aurait pu écrire en résumant et en idéalisant la programmation de ce lieu prétentieux, délabré et crade (c’est voulu, ok, mais c’est crade), et surtout en omettant le fait que « l’artiste » en question n'est qu'un jeune bobo chic et toc de plus (à l'image du public ... avarié, à défaut d'être varié), moyennement inspiré (dans tous les sens du terme) et pourtant déjà récompensé ... pour avoir baladé la montagne de Rencontre du 3ème type sur une remorque tractée par une Peugeot 207 (le Prix Ricard : tout un programme).
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Bref, le « transdisciplinaire » Loris Gréaud (dixit un cartel noir brillant sur noir mat illisible) de chez Yvon Lambert (qui, pour l'occasion, doit bien se frotter les mains) a donc investi les lieux gigantesques de la branchitude poussée à son comble, pour recycler et rendre hommage avec plus ou moins de subtilité à une foultitude d’artistes plus pertinents, percutants, et pour certains moins bavards que lui.
image Parce que voilà, on trouve vraiment de tout et de tous dans cette Cellar Door (titre anglais, ça fait mieux ? sélectif ? genre ? snob ? intello ?) : du Pennone, du Rondinone, du Parreno, du Jackson, du Trouvé, du Gonzales-Foerster, du Kubrick (période 2001) mais aussi du Barney, du Daft Punk et j’en passe ...
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Limite si on n’y trouve pas les hideuses lampes M/M (oui, les anciens bons graphistes devenus nazes, qui font des expos de merde un peu partout et notamment au Centre Pompidou) conçues pour Costes (celui d’Etienne Marcel).
image C’est dire ! Dans un milieu encombré de pseudo-créateurs (créatures?), où créer signifie le plus souvent obtenir un maximum de blé pour faire du gigantisme une spécialité et ainsi palier le manque consternant d'idée forte, sans recul, originalité, ni envergure aucune, le très chanceux mais peu méritant gamin surexposé, parodie lamentablement ses « maîtres », pas les mieux mais pas les pires, et rapetisse dans tous les sens du terme cet espace unique (!) et considérablement flippant où, parfois, des artistes exposent ...
Le pire, c'est que j'ai bien peur de vous avoir donné envie !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne garde que le texte ! J'adore... intéressant ce côté méchant irrité ;-) ;-) biz

rupert a dit…

... ben oui, c'est bien moi ça !

Anonyme a dit…

Toi aussi donc ;-)

rupert a dit…

Ah ? Pourquoi ?! T'es aussi un méchant irrité toi ????? ... héhé ;-)