mardi 22 janvier 2008

L' ENNUI SELON MIKE NICHOLS

Représentant du Texas dans les années 80, Charlie Wilson, député célèbre pour sa consommation abusive d’alcool, de femmes, et pour sa perception aigüe de la scène politique internationale ...
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... parviendra à nouer d’improbables alliances qui permettront aux combattants afghans de lutter contre l’envahisseur soviétique ...
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Délaissant pour un temps les romances douloureuses (désastreuses ?) d’adultes consentants plus ou moins exaltantes (Closer par exemple, déjà avec Julia Roberts), Mike Nichols, vieux briscard du cinéma US, transpose le roman de George Crile paru en 2003, sorte de « biographie ciblée » du véritable Charlie Wilson.
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Un brin académique et sans véritable trouvaille narrative, Charlie Wilson's War se contente de replonger le spectateur dans l’ambiance surannée de salons chichiteux où, de bons mots ennuyeux en vannes bien vulgaires, l’avenir politique du monde occidental (mais pas que) est toujours susceptible d’être remis en jeu. Totalement porté par une presse unanime peu encline à s'interroger sur les causes soutenues par des personnages qu’une interprétation un brin outrancière ne permet pas d'apprécier, le film se perd dans les méandres de scènes répétitives qu’on se lasse à essayer de trouver drôles ou pertinentes.
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De lucide « depuis les 2 élections successives de Bush, le monde entier pense que les américains sont des trous du cul » (France Inter, le 16 janvier dernier), Nichols passe à gâteux « je voulais nous prouver [les américains] que nous avions déjà fait des choses bien » (France Inter toujours) et, par l’entremise d’un scénario discutable qui peine à trouver un rythme, un souffle, laisse dubitatif même le plus convaincu. Une guerre indigeste, pour bailler sans modération ...

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Et ben quand tu envoies toi ;-) Tiens hier soir j'ai vu "Le Survivant" de 1975 ou 77 (j'sais plus) avec Charlton Heston... la première des 3 adpatations ciné (la plus récente étant "Je suis une Légende") du bouquin... je comprends pourquoi je n'en avais jamais entendu parler avant. Il est à oublier très vite.

Anonyme a dit…

Et ben quand tu envoies toi ;-) Tiens hier soir j'ai vu "Le Survivant" de 1975 ou 77 (j'sais plus) avec Charlton Heston... la première des 3 adpatations ciné (la plus récente étant "Je suis une Légende") du bouquin... je comprends pourquoi je n'en avais jamais entendu parler avant. Il est à oublier très vite.

rupert a dit…

... oui et puis bon, Charlton Heston quand même ... quand j'entends parler de lui je pense tjrs à cette anecdote à propos de Ben Hur selon laquelle, lors d'une scène de retrouvaille entre Heston et Stephen Boyd, le réalisateur William Wyler avait indiqué à Boyd de jouer la scène comme si son fameux partenaire était susceptible d'être son amant ... ce qu'il ne révéla jamais à Heston trop conservateur (on le sait d'autant depuis les révélation de Michael Moore)et donc assez crétin pour jouer sans se rendre compte de rien ...

rupert a dit…

révélations avec un "s" !!!!

Anonyme a dit…

Je ne connaissais pas cette anecdote. En regardant "Le Survivant" je pensais surtout à ce célèbre passage dont tu parles dans "Bowling for Columbine"... tout pareil dans le film (déjà...)... la caricature de "Mr Guns in America" ! Presqu'un hymne à l'autodéfense (voyez comme il faut se protéger...)... puis alors la fin... Attention je la dévoile... Charlton Heston en rédempteur de l'humanité, tué d'un coup de lance (vrai !), baignant dans son sang, genoux à terre, le corps supplicié, les bras en croix version christique au pied d'un monument en forme de croix... nul de chez nul ! Tiens j'aurais du en faire un post finalement (hihihi)

rupert a dit…

Ah ben oui, ça aurait été sympa ça !!!!