lundi 7 janvier 2008

IT'S A FREE WORLD

Virée pour avoir décliné les avances d’un collègue trop entreprenant, une jeune femme et sa colocataire ouvrent leur propre agence de recrutement spécialisée dans la main-d’œuvre bon marché ...
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On ne pouvait pas ne pas attendre cet extraordinaire révélateur gauchiste qu’est Ken Loach sur le terrain fort propice de l’exploitation des travailleurs immigrés en Grande-Bretagne.
Là où le réalisateur emporte totalement l’adhésion de l’inconditionnel spectateur attentif et averti, c’est lorsqu’il détourne son sujet pour en faire non pas un film centré sur les victimes elles-même mais un témoignage lucide sur l’état d’esprit de ceux qui les exploitent.
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En avant, cheval de luxe de cette locomotive cinématographique qui avance sans jugement les méfaits d'une certaine politique sociale à la violence imparable, l’actrice Kierston Wareing emmène Angie, personnage touchant pétri de contradictions, dans les limites floues qui forceront les portes de l’inadmissible derrière lesquelles elle finira par s’épanouir.
image De son impeccable interprétation et de celle d’un casting magnifique qui sait s’effacer pour mieux nous permettre de coller à l’histoire, It’s a Free World tire toute son énergie et nous livre brut la vision désespérée et désespérante d’un système économique en dérive, éminemment condamnable mais certainement inévitable.
Poignant et intelligent ... en un mot : essentiel !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oui j'ai lu la critique dans Le Monde. Le film a l'air très bien. Intéressante cette vision des choses de l'intérieur.