... ou comment six personnages évoquent en six histoires une période ou un aspect de la carrière de Bob Dylan : tour à tour poète, prophète, hors-la-loi, imposteur, comédien, martyr ... insaisissable !image
S’il est une seule expérience multi sensorielle à laquelle s’adonner en ces temps d’extrême frilosité cinématographique (nous approchons de l’annuelle sacro-sainte période durant laquelle il est de bon ton de stopper radicalement toute activité d'ordre neurologique), je ne saurai que trop vous conseiller cet espèce d’ovni magnifique et inspiré qu’est I’m Not There.
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Antibiographie détaillée et puzzle sophistiqué (parfois trop, il faut quand même s’accrocher) d’un personnage aussi complexe qu’il est impossible à résumer, le film du très talentueux Todd Haynes (Loin du paradis), réalisateur stimulant et donc indispensable, procure une telle jouissance dans sa capacité à emporter, par son illustration du personnage de Dylan, le fan le plus acharné comme l’ignare le moins au fait (moi), qu’on ressort à la fois bousculé et forcément conquis.
Antibiographie détaillée et puzzle sophistiqué (parfois trop, il faut quand même s’accrocher) d’un personnage aussi complexe qu’il est impossible à résumer, le film du très talentueux Todd Haynes (Loin du paradis), réalisateur stimulant et donc indispensable, procure une telle jouissance dans sa capacité à emporter, par son illustration du personnage de Dylan, le fan le plus acharné comme l’ignare le moins au fait (moi), qu’on ressort à la fois bousculé et forcément conquis.image 
Multipliant les angles d’approche et redéfinissant ainsi les règles élémentaires du biopic classique et ennuyeux, Haynes s’empare du thème de l’errance personnelle (celle de l’artiste et par delà la nôtre), à travers une galerie d’interprétations complètement habitées du chanteur engagé.
Multipliant les angles d’approche et redéfinissant ainsi les règles élémentaires du biopic classique et ennuyeux, Haynes s’empare du thème de l’errance personnelle (celle de l’artiste et par delà la nôtre), à travers une galerie d’interprétations complètement habitées du chanteur engagé.image
Pièces maîtresses de ce kaléidoscope finement maitrisé, les acteurs transcendés participent au charme incontestable et à la réussite esthétique de l’ensemble.
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Si l’on ajoute à tout ça une bande son particulièrement soignée où sont repris les plus grands standards de Dylan, comme certaines de ses chansons plus confidentielles (notamment celle qui donne sont titre au film) par la crème de la scène rock and pop actuelle (Sonic Youth, Jack Johnson ... sans oublier Charlotte Gainsbourg, déjà formidable dans le film) ...
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... vous obtenez ce que le cinéma actuel propose de plus intelligent, de plus fort, de plus novateur, et ce depuis bien longtemps. LE film culte, indiscutablement !
... vous obtenez ce que le cinéma actuel propose de plus intelligent, de plus fort, de plus novateur, et ce depuis bien longtemps. LE film culte, indiscutablement !
3 commentaires:
Je l'ai vu hier soir. Pari scénaristique ambitieux, acteurs choisis et investis à l'écran, film à pièces (western, documentaire, etc.).... je lui reprocherais presque d'être un peu trop parfait. Un excellent élève Todd Haynes. Excellent mais... pas trop appliqué ? Quant à la BO, je n'ai pas arrêté de taper du pied ;-)
oui, ce doit être mon côté maniaque (bien connu de tous ... interdit de rigoler) qui me fait d'autant plus apprécier un film lorsqu'il est ... "appliqué" ? non, on va dire totalement maîtrisé !
Perfectionniste... bah ce n'est pas une si mauvaise maladie ;-) Si j'ai le temps je donnerai mon avis sur RAF... j'ai commencé une petite bafouille ;-) Merci pour les infos concernant Lisbonne !! C'est très sympa. Bon week-end.
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