vendredi 10 avril 2009

LA PREMIERE ETOILE

Voici l’exemple type du film français « de saison » sans aucune prétention qui, pour des raisons aussi diverses que variées, emballe presque unanimement une critique hétéroclite souvent plus inspirée ... quoi que.
L'exemple d’une petite (toute petite) comédie sociale (euh) forcément sympathique puisqu’on y raconte l’histoire apparemment incroyable ( ?!) mais terriblement caricaturale d’une famille noire (enfin, pas tout à fait) sans le sou, qui part pour la toute première fois au ski.
Bon, à priori, ce n'est pas ma tasse de thé ... sauf que cette Première étoile est tellement bien vendue par un plan média béton (si, si) par le biais d’une campagne radio/presse exagérée et exagérément indulgente qu’il est finalement difficile d’y résister. Non pas que le film de Lucien Jean-Baptiste, également scénariste et acteur principal, soit mauvais ; on y décèle même ça et là un certain vécu qui ne serait pas pour nous déplaire.
Sincère, généreux, pas avare en bons sentiments (ça peut aussi être une qualité) et plutôt simple (non, pas simpliste, mais pas loin) il véhicule des valeurs morales « honorables » et une certaine tendresse qu’on qualifiera d’agréable. Avouons toutefois qu’il ne déparerait pas dans la grille télé d’une programmation aseptisée d’un milieu de semaine.

Mignon, gentillet, il dresse le portrait de quelques personnages pas tous très savoureux (Firmine Richard en grand-mère « Pani » la plupart du temps incompréhensible, Bernadette Lafont en revêche, raciste et repentie, Michel Jonasz en substitut de papy frustré ...), mais heureusement attachants, dont les tribulations gagesques exagérément maladroites et souvent téléphonées finissent par lasser. Carrément dispensable ...

2 commentaires:

Altarande a dit…

Mais qu'est-ce qui se passe Rupie ? ;-) ;-) Biz

rupert a dit…

Rupie est en vacances, cher Altie, il change de niche (et il est très content) ... Vive les déménagements ... Biz ;-)