mercredi 14 novembre 2007

SUPER HEROS

Dans ce livre foisonnant de détails et nombreuses anecdotes, Martin Winckler (La maladie de Sachs), fan inconditionnel, champion toutes catégories, dresse l’inventaire fantastique ...
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... des personnages extraordinaires, bons ou mauvais, qui régirent nombre de soirées d’une enfance où, comme beaucoup d’entre nous, l’exceptionnel était appréhendable.
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« ... J’ai lu des comic-books pendant très longtemps, puis j’ai cessé d’en lire parce que j’avais d’autres chats à fouetter [...] jusqu’à 2002, lors de la sortie du Spider Man, au cinéma. Cette année-là, en regardant Spidey se balancer entre les gratte-ciel de Manhattan, j’ai compris que mon affection pour les superhéros n’était pas morte, elle n’était qu’endormie. Peter Parker est mon cousin ; les Fantastic Four, la famille à laquelle j’aurais voulu appartenir (malgré leurs mutations, ils ne sont pas plus bizarres que je n’ai le sentiment de l’être) ; Batman est une figure tutélaire dont j’aurais bien voulu être le disciple. Bref, ils font partie de moi ... »
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Sans omettre d’illustrer la fameuse compétition dans laquelle se lancèrent les deux grandes maisons d’édition, DC Comics et Marvel (des chapitres d’autant plus riches qu’aux US, contrairement à l’Europe, les dessinateurs se succèdent sans propriété de leur personnage, les éditeurs étant propriétaires des séries), Super Héros est un ouvrage de référence, celui d’un passionné passionnant ... aussi passionnant, justement, qu'une petite visite sur le site de Martin Winckler.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Ta visite Rue du Temple t'a inspiré on dirait ;-)... Il a l'air intéressant ce bouquin... parler de la BD en parlant de son ressenti d'enfant, c'est forcément tenir grand ouvert les portes de l'imaginaire... cette redévouverte à l'âge adulte est un peu mon cas aussi même si je suis branché SF en continu ;-) Concernant la question des éditeurs, les concepteurs de Superman ont du batailler ferme et longtemps avant de se voir reconnaître la paternité de leur héros et obtenir tardivement des royalties substantielles.

rupert a dit…

... oui et j'ai même lu que Siegel et Shuster s'y étaient pris à 2 fois avant d'obtenir gain de cause : une rente annuelle de 35 000 $ pour le restant de leur vie = la moindre des choses qd on sait ce que le personnage permet de dégager comme bénéfices, hein ?!

Anonyme a dit…

C'est sûr, c'est le moins que l'on puisse dire. Vu les profits générés ! Tu as récupéré le petit journal dispo dans l'expo. Il y a une interview intéressante de Sfar Joann. Bye

rupert a dit…

vachement bien ce journal (si tous les docs pédagogiques étaient aussi bien réalisés) ... oui, j'ai lu l'interview de Sfar, mais pour tout te dire c'était la petite bio sur Kirby qui m'intéressait le plus ;-)