jeudi 15 novembre 2007

L' HOMME SANS AGE

En Roumanie à la veille de la seconde guerre mondiale, un vieux professeur de linguistique est frappé par la foudre qui le rajeunit miraculeusement et décuple incroyablement ses facultés mentales.
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Fuyant à travers l’Europe pour échapper aux espions de tout bord, il rencontre une femme qui ressemble étrangement à son amour de toujours ...
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Si réjouissante que pouvait être l’idée du grand Francis Ford Coppola adaptant, dix après son Idéaliste, le roman d’un certain Mircea Eliade, sorte de chercheur, aventurier, chrétien et hindouiste à la fois, le résultat final s'avère tout simplement ahurissant de nullité.
Impossible d’aller jusqu’au bout de cet étrange fable foutraque, techniquement proche d’un ultime épisode de la Quatrième dimension (dixit Coppola lui-même), aussi long et carrément bavard que le Spider de Cronenberg.
Difficile de reconnaître le cinéaste qui a nourrit de ses chefs-d’œuvre plusieurs générations de cinéphiles gourmands, à la vision de ce navet pittoresque sans aucune sensibilité, délicatesse, ou même intelligence susceptibles d'éclairer les propos obscurs mais éminemment biographiques du réalisateur.
image Mélo fumeux, fumiste et affligeant, L'homme sans âge nous inflige le supplice aberrant d’une caméra insupportablement présente qui, de prises de vue alambiquées, en effets spéciaux maladifs, aurait la prétentieuse volonté de trop vouloir paraître pour mieux vouloir masquer.
Acteurs sans âme et sans charisme (Tim Roth à la traîne, Bruno Ganz impossible), image vulgaire, photo ringarde, rien à faire, rien à sauver, l’entreprise est un désastre. Au croisement de son propos et de sa contre-performance, Coppola, homme âgé, vacille en défaillance ...

3 commentaires:

yo a dit…

voilà...voilà....

ça c'est fait !!

rupert a dit…

... tu te rends compte, on ne peut même plus compter sur les valeurs sûres !!!!

yo a dit…

Mais que va-t- on donc devenir....
Tout fout l'camps !!!...

biz....