A Londres, une sage-femme tente de retrouver la famille d’un nouveau-né en décryptant le journal intime de sa mère, jeune fille de 14 ans morte durant l’accouchement.image
Ses recherches la mènent jusqu’au propriétaire d’un luxueux restaurant, de son fils et de leur redoutable homme de main …
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Poursuivant dans la veine qui a fait son bonheur lors de la sortie d’History of Violence, et se démarquant donc quelque peu d’une filmographie qui prenait ses sources et ses principaux thèmes dans les affres du bizarre et de l’insondable (Spider, Existenz, Crash), David Cronenberg nous revient pour le meilleur et pour le pire.
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Le meilleur lorsqu’il s’agit d’explorer les tréfonds de l’âme humaine dans ce qu’il y a de plus trouble, voire de plus sombre, en utilisant pour ce faire l’intrigue d’un polar ethnique des plus conventionnel ramené ici à la classique lutte intra-gang, prétexte scénaristique qui vient à peine justifier le pire, une violence extrême, outrancière, insoutenable et aux limites du gore dans ce qu’il peut avoir de plus théâtralisé.
Le meilleur lorsqu’il s’agit d’explorer les tréfonds de l’âme humaine dans ce qu’il y a de plus trouble, voire de plus sombre, en utilisant pour ce faire l’intrigue d’un polar ethnique des plus conventionnel ramené ici à la classique lutte intra-gang, prétexte scénaristique qui vient à peine justifier le pire, une violence extrême, outrancière, insoutenable et aux limites du gore dans ce qu’il peut avoir de plus théâtralisé.image
Le regard presque complaisant à l’égard de personnages dont il dénonce les outrages, Cronenberg largement soutenu par son acteur - désormais - fétiche, le vieillissant Viggo Mortensen (moyennement séduisant, mais très convaincant), peine finalement à clore un film dont la psychologie de certains personnages (un salaud repenti qui chiale comme un bébé) peut laisser perplexe lorsqu’elle atteind un certain stade d’amoralité. Des promesses presque tenues en quelque sorte … 
7 commentaires:
Un peu mois moyen donc ce dernier film si je comprends bien... J'avais trouvé Naomi Watts très convaincante dans le rôle de la jeune veuve pommée dans 21 grammes... même si je n'avais pas vraiment accroché au film... un peu trop pathos.
oui ... effectivement Naomi Watts est excellente dans les rôles de "paumée" (... Mullolhand Drive et King Kong too)... à croire que c'est sa spécialité ! la seule ?
sinon, tu auras peut-être préféré Babel à 21 grammes ? pas mal Babel ...
King Kong ne m'a pas emballé. Je préfère la version intermédiaire avec
J. Lange et R. Dreyffus. Euh, je n'ai pas vu Babel et j'avoue que 21 grammes ne m'y engage pas trop... mais bon je me suis promis de m'en faire une idée. Je crois que j'ai un peu de mal à accrocher avec ce genre de cinéma.
Mais tu l'as vu? il sort pourtant le 7 Nov!
Moi j'ai beaucoup aimé "history of violence"... et j'aime le cinema de A. Gonzales Inarritu: Amours chiennes, 21 grammes et Babel avec effectivement des roles toujours "border-line" mais c'est le cinema que j'aime.
aaaaaah cher Franck, mais il faut bien que je trouve quelques bénéfices à ce travail qui me préoccupe tant ... j'ai donc la chance de pouvoir accueillir dans nos salles de cinéma certaines activités du Forum des images, actuellement en travaux, dont les avant-premières du magazine Positif ;-) je t'avoue que je n'y vais pas forcément mais pour Cronenberg ... qd même ... en ce qui concerne King Kong, Altarande, je suis presque d'accord avec toi, mais celui avec Lange et (surtout) Jeff Bridges (que j'adore) ne trouve pas grâce à mes yeux ... seul le tout premier, produit par la fameuse RKO atteind la poésie et l'audace nécessaire à ce genre de spectacle ... tout de même, quleques scènes époustouflantes dans celui de Peter Jackson ;-)
Cool ton boulot ;-)
... euh, en fait pas cool du tout !!! nerveusement usant même, mais il y a parfois des compensations ...
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