mardi 30 octobre 2007

L' ASSASSINAT DE JESSE JAMES ...

par le traîte Robert Ford, ou comment vécu puis mourut l’un des plus grands mythes de l’ouest américain. Impressionnant huis clos plus que fresque historique ...
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... cet époustouflant morceau de bravoure épique n’est pas que le « western poétique envoûtant » d’une promotion presque toute entière dévouée à la star du rôle titre.
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Si Brad Pitt, parfait dans son personnage de paranoïaque sadique et terriblement charismatique, mérite amplement les louanges ainsi que le prix qui lui ont été décernés lors de la dernière Mostra de Venise, Casey Affleck, complètement sidérant dans la peau de celui qui, au travers de circonstances stupéfiantes, sera ce fameux lâche par lequel le chapitre se clôt, comme l'intégralité du casting de cette œuvre prodige, n'est pas en reste.
imageLoin de toute caricature ou référence à un certain cinéma de genre passéiste et parfois bien ennuyeux (Costner, Eastwood and Cie), l'adaptation du roman de Ron Hansen par Andrew Dominik est aussi belle (exceptionnelle photographie de paysages du Canada et de l’Alberta), fascinante et captivante que le ballet lent (magnifique bande son) d’un songe singulier et mélancolique.
Un chef-d’œuvre qui se mérite, pour les vrais amateurs de cinéma … contemplatif !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo pour l'article. Bon, j'ai vu le film il y a 2 ou 3 semaines maintenant... qu'en dire ? Le jeu de Brad Pitt (comme admirablement veillissant) et surtout celui de Casey Affleck portent le film, c'est indéniable et ce "couple" fonctionne à merveille. La photographie dans le film est impeccable jusque dans les accessoires, les visages, les scènes domestiques, les habits, la lumière et les intérieurs etc (j'ai été sensible à ce dernier aspect).. Il y a qqchose qui relève de la nature morte dans ce film. Deux petits bémols... j'ai trouvé ça un peu long au final et je n'ai pas été sensible à la bande son. Voilà. Bye.