
... dans les bras d’un bellâtre sans envergure, Alanis Morissette revient enfin, triste, esseulée, mais avec sous le bras l’album tant attendu d’une rédemption salutaire.
Certaines personnes pas toujours bien intentionnées, dont l’optimisme n’est pas l’une des caractéristiques majeures, racontent souvent qu’en matière de création la rupture amoureuse et la douleur qui s’ensuit sont une source intarissable d’inspiration.
Indéniablement, la canadienne aura tiré toute la substance, toute la saveur de Flavors of Entanglement de cette séparation, semble-t-il, salvatrice.
Ainsi, aux habituels morceaux d’inspiration rock (ceux de Jagged Little Pill, son méga succès) qu’elle a eu, par la suite, le goût certain de tirer vers une approche carrément pop (sur l’excellent Supposed Former Infatuation Junkie) la jeune femme inspirée par son nouveau complice, le producteur Guy Sigsworth (Björk, Madonna …) s’en est allée piocher ça et là de bonnes idées rythmiques dont l’inspiration électronique trouve sa source principale au cœur de la dance et du hip hop.

Si Underneath, premier single, laisse les habitués sur leur faim d’originalité, impossible de ne pas succomber à cette succession de ballades douces amères dont Straitjacket, morceau le plus savoureux et le plus dansant, se fait l’échos très novateur.
Aaaaah … ou comment se faire du bien tout en se faisant du mal ...
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