Coupable d’avoir laissé ses fans les plus accros à la dérive, en leur livrant successivement deux opus peu convaincants (plus un best of à la ramasse) pendant qu’elle batifolait allègrement ...... dans les bras d’un bellâtre sans envergure, Alanis Morissette revient enfin, triste, esseulée, mais avec sous le bras l’album tant attendu d’une rédemption salutaire.
Certaines personnes pas toujours bien intentionnées, dont l’optimisme n’est pas l’une des caractéristiques majeures, racontent souvent qu’en matière de création la rupture amoureuse et la douleur qui s’ensuit sont une source intarissable d’inspiration.
Indéniablement, la canadienne aura tiré toute la substance, toute la saveur de Flavors of Entanglement de cette séparation, semble-t-il, salvatrice.
Ainsi, aux habituels morceaux d’inspiration rock (ceux de Jagged Little Pill, son méga succès) qu’elle a eu, par la suite, le goût certain de tirer vers une approche carrément pop (sur l’excellent Supposed Former Infatuation Junkie) la jeune femme inspirée par son nouveau complice, le producteur Guy Sigsworth (Björk, Madonna …) s’en est allée piocher ça et là de bonnes idées rythmiques dont l’inspiration électronique trouve sa source principale au cœur de la dance et du hip hop.
Choeurs masculins, guitares acoustiques, piano voix (Not As We), mais aussi toute une ribambelle d’incursions organiques, trouvent ainsi leur place au fil d’un album complètement en phase avec les préoccupations d’une auteure dont la politique, thème favori mais toujours dans son approche la plus démagogique (Citizen of the Planet et son refrain énervé), laisse enfin une place considérable à des situations plus personnelles auxquelles chacune, chacun peut trouver l’échos dans ses propres expériences (Tapes, Torch ou encore Moratorium).Si Underneath, premier single, laisse les habitués sur leur faim d’originalité, impossible de ne pas succomber à cette succession de ballades douces amères dont Straitjacket, morceau le plus savoureux et le plus dansant, se fait l’échos très novateur.
Aaaaah … ou comment se faire du bien tout en se faisant du mal ...





Rapidement repéré, notamment par l’industrie du disque (l’illustration de la pochette de l’album The Divine Miss M de Bette Midler), il consacra une grande partie de son talent à travailler sur les plus fameuses productions hollywoodiennes des années 70.
Reconnu pour son style illustratif, figuratif et assez nostalgique, il collabora également de nombreuses fois au très populaire TV Guide, pour lequel il réalisa plus de 40 couvertures, en fait autant de portraits de vedettes ou de stars de l’entertainment US.
Alors que dans les années 80, comme certains de ses confrères les plus réputés (le vétéran Bob Peak et dans un style plus moderne le jeune Drew Struzan ...), il observe l’explosion de la photographie dans les nouvelles campagnes promotionnelles des studios, Amsel devient l’une des pièces maitresses de productions que la qualité artistique de son travail complète astucieusement et dont Raiders of the Lost Ark est l’exemple le plus fameux.

En 1985, gravement malade, il dessinera sa dernière affiche pour le troisième volet des aventures de Mad Max (Beyond Thunderdome) puis décèdera, prématurément, à l’âge de 38 ans.

Véritables détonateurs d’une farce qui puiserait son énergie dans une succession de scènes inégales, les forces vives (Deneuve l’égoïste et Amalric le banni) joutent avec délectation.
Les références ENOOOOOOOOORMES à un cinéma de genre (Indiana Jones lui-même, puis Alien, Rencontre du 3ème type, mais également American Graffiti et toute une multitude de séries B ...) semblent combler les trous d’un scénario particulièrement stupide où chaque invraisemblance, chaque incohérence (même si l’esprit bande dessinée reste de mise, il y a des limites) surpasse la précédente (pour mieux nous permettre de l’oublier ?).
























Inutile d’espérer entendre ou voir entièrement le très mélodieux I Will Possess Your Heart à la radio ou dans votre robinet à clip préféré, d’autant que les 5 premières minutes sont purement instrumentales, mais impossible ici de ne pas vous proposer ce mini court planant et carrément génial, concocté par la bande à Ben Gibbard qui signe ainsi, avec Narrow Stairs (successeur de Plans, acclamé par la critique et nominé dans la catégorie meilleur album de rock alternatif aux Grammy Awards en 2005), leur album à la fois le plus accessible et le plus abouti d’une carrière qui en compte déjà huit.
Plutôt satisfaits de leurs trouvailles, les deux gallois décident un jour de mettre en ligne leurs créations les plus originales, déclenchant alors un mouvement qui prend toute son ampleur dès la fin de l’année 2007 ... mouvement qui compterait désormais plus de 12 000 membres susceptibles de proposer leurs essais photographiques sur le site 







