... c'est, sans aucun doute, ce que voudrait nous faire croire le titre de la nouvelle création de Meg Stuart, présentée cette semaine au Théâtre de la Ville, à Paris.
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Pourtant, malgré la cohorte de spectateurs surpris, agacés et certainement mécontents (vu le nombre de départs précipités en cours de représentation), on peut dire que la chorégraphe américaine et sa compagnie, Damaged Goods, touche presque au but même si, il faut le reconnaître, le spectacle ne retient pas toujours toute notre attention durant son heure cinquante parfois longue et fastidieuse.
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Chaque interprète évolue au milieu d'un improbable enchevêtrement d'armoires et autre mobilier hétéroclite dont une télé (l'entertainment primordial), le tout engouffré sous un immense escalier de music hall, accessoire principal d'un plateau où six excentriques maladroits, caustiques et diaboliques (dont l'excellent Boris Charmatz en satire au bras longs) vont s'amuser à nous déstabiliser en alternant numéros volontairement ratés, histoires intelligemment idiotes, pastiches subversifs et même blagues salaces ...
En résumé, surprenant et méritant !
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