AEROLITE

A l’occasion de l’exposition Airs de Paris (!), la très énergique équipe des spectacles vivants du Centre Pompidou initie des productions avec des artistes exposés et leur propose d'investir la scène.

C’est ce qu’à donc fait Xavier Veilhan, en présentant le spectacle Aérolite, conçu en collaboration avec le meilleur groupe français du monde (n’en déplaise à certains, j’adoooore cette appellation), j’ai nommé AIR.

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Pour l’occasion, le duo versaillais composé de Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin a créé une pièce de musique originale pour Koto (harpe japonaise) et synthétiseurs.

Mêlant musique, objets et lumières en un dispositif minimal (minimaliste) au centre duquel une météorite géante révèle à la fois les musiciens et la machinerie du spectacle, le très court Aérolite (45 minutes montre en main) laisse complètement de marbre, tant par le manque total de dramaturgie que par l’absence de sens, de sensibilité.

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Froid, faussement ironique, enchaînant des figures de similis gymnastes en collants noirs moulants ridicules sur une musique répétitive plutôt apaisante qui mériterait plus un bon canapé qu’une mise en scène superflue, Aérolite surprend finalement par son incapacité à nous séduire malgré des atouts évidents.

Comme quoi, l’excès de talent …