lundi 22 février 2010

LOVELY BONES

Dans le même registre, mais peut-être pire (si, si, c'est possible), Lovely Bones est l’adaptation du best seller éponyme d’Alice Sebold (La nostalgie de l’Ange) par Peter Jackson, lui-même vénéré dans le monde entier par des millions d’adeptes de Tolkien pour avoir osé le difficile pari d’adapter la trilogie du Seigneur des Anneaux en trois très, très (mais vraiment très) longs métrages.
Dans le style déjà vu (un petit air seventies de Virgin Suicide, mais là s’arrête la comparaison) en pas trop moche, le début du film convainc plutôt. Jusqu’à ce que l’histoire bascule (l’héroïne est assassinée) et que le film navigue entre deux genres complètement ratés : le thriller désamorcé qui ne démarre jamais, le voyage « métaphysico-initiatique » carrément superflu. A partir de là tout part en vrille. Le réalisateur en fait des tonnes dans un sens comme dans l’autre, et déroule très, très (mais vraiment très) lentement le fil de cette histoire impossible, à l’esthétique singulièrement hideuse (celle que l’affiche laissait présager) et aux effets spéciaux calamiteux.

On se croirait devant la vitrine d’un pâtissier spécialiste du mille-feuille géant dont chaque couche de crème trop épaisse serait de parfum et de couleur différents : tellement lourd que c’en est indigeste.
Sans compter que ça ne finit jamais, ça prend trois plombes pour en terminer et qu’on est juste trop content de se barrer à la fin, épuisé par tant d’acharnement aussi vain que mauvais. Insupportable !

1 commentaire:

loran a dit…

un peu dure ta critique, mais néanmoins globalement assez vraie malheureusement. Etant plutôt bon public, je ne me suis pas ennuyé mais suis sorti quelque peu déçu.