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Album crépusculaire et intimiste mais simple et accessible, Artificial Animals Riding On Nerverland n’est ni plus ni moins qu’un condensé de somptueuses mélodies assez dépouillées parfois boostées d’électronique (pas très loin d’Archive), sublimées par l’intensité d’une voix oscillant entre celle, mélancolique, d’un Peter Gabriel dans les parties les plus rythmées, et celle, chaleureuse et sensible, d’un Chris Martin (Coldplay) dans les passages les plus nuancés.

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Si l’ensemble des 13 compositions reste un tantinet trop homogène et donne à ce premier opus l’aspect parfois lissé d’un projet trop « canalisé », d’un résultat trop abouti, sans prise de risque, il n’en reste pas moins qu’Aaron nous livre ici un petit trésor de délicatesse rare, de celle que l’on entend pas si souvent. On en redemande !
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