Il faut un sujet fort, pour que Clint « Le grand », s’efface au profit d’une histoire, de l’Histoire, celle par exemple d’une victoire, la plus belle, même lorsqu’elle a comme ici l’arrière-goût superficiel de l’instant. C’est le cas d’ Invictus.
Loin de cette Amérique qu’il chérit tant mais se plaît à observer avec les yeux du cowboy désabusé qu’il n’a jamais cessé d’être, Eastwood minimise les effets de style qui sont devenus au fil du temps et de ses nombreuses réalisations la marque surannée de son cinéma redondant.
Morgan Freeman est magistral. Il campe un Nelson Mandela qui laisse croire qu’on peut encore espérer de l’homme, que politique, humanisme et respect ne sont pas de vains mots et que parfois, l’intelligence sait comment ils s’accordent si bien ensemble. Matt Damon, plus en retrait dans un rôle à la juste limite du caricatural, montre qu’il sait presque tout faire, même les personnages secondaires.
Si Invictus apparaît presque naïf, voire simpliste, son propos reste fort et toujours audacieux dans cette actualité de récits où respect et droits de l’homme sont, triste réalité, toujours considérablement bafoués.
vendredi 22 janvier 2010
INVICTUS
Publié par rupert Libellés : Ecrans
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
J'y cours...et en VO of course!!!
ravie de retrouver mon critique préféré
Bises
Jos
ah ben tu me diras ce que tu en auras pensé alors ....
bisous
"je suis le maître de mon âme, le capitaine de mon esprit"
Enregistrer un commentaire