samedi 10 juillet 2010

KENNEDY À L'ÉCRAN

2010 sera incontestablement l’année d'une certaine célébration pour Douglas Kennedy, auteur nord américain très apprécié dans nos contrées francophones, qui voit enfin son roman le plus fameux (et certainement le meilleur) être adapté au cinéma.
Hélas, après être passé dans les mains de plusieurs studios américains, L’homme qui voulait vivre sa vie à finalement atterri sur les bureaux de la maison de production de Luc Besson (ben ouais) qui en a confié la réalisation à l’un de ses poulains, Eric Lartigau (Prête-moi ta main, RTT … bref, rien qui laisse présager d’une éventuelle réussite).
Deux fois hélas, notamment pour tous les fans de l’œuvre originale (un thriller construit comme un road movie initiatique), l’intrigue du roman a été considérablement modifié et déplacée dans des paysages moins panoramiques, entendez français, où l’on ne retrouvera certainement jamais l’âme ni l’ambiance de l’histoire originale.
Hélas ter, Romain Duris (quitte à bouffer du frenchy on aurait presque préféré Guillaume Canet, Olivier Martinez ou même, pourquoi pas, Jean Dujardin) incarnera le personnage principal de cette adaptation hexagonale, d’ores et déjà annoncée « plus réaliste ».

L’histoire, c’est celle de Paul Exben, avocat d’affaire qui a tout réussi sauf accomplir son désir le plus cher, devenir photographe. Quand il apprend la liaison de sa femme avec leur voisin, l'édifice s'écroule. Désespéré, il se rend chez son rival, lui-même photographe, où la discussion tourne mal … Un cadavre sur les bras, Paul va alors disparaître en prenant l'identité de l’homme décédé, puis fuir pour se reconstruire et tenter de vivre sa vie ...

Parallèlement à la post-production du film de Lartigau, Pawel Pawlikowski vient de finaliser les toutes dernières prises de vue de la Femme du Ve (autre best seller de l'auteur), avec Ethan Hawke (ouf !) et Kristin Scott-Thomas dans les rôles principaux. Le casting étant nettement plus alléchant, mais le roman original un rien moins passionnant, reste à savoir laquelle des deux adaptations réservera la meilleure (ou la pire) des surprises. Les paris sont ouverts …

Aucun commentaire: