mardi 29 septembre 2009

THE RESISTANCE

On appelle ça une volée de bois vert !
En proposant un album riche, aux sonorités somptueuses (pompeuses diront certains), qui brouille un peu plus les pistes en s’éparpillant pour le meilleur et parfois aussi l’un peu moins bon, Muse n’a pas choisi la facilité.
Se mettre à dos les critiques c’est une chose, déjà faite avec leur formidable Black Holes and Revelation, précédent opus qui donna lieu à une tournée géniale dont Haarp - l’album live - se fît l'écho lumineux.
Se mettre à dos ses propres fans, quand on sait avec quelle difficulté on vend des disques aujourd’hui, ç’en est une autre … que le groupe de Matthew Bellamy assume sans complexe, ni regret, comme l’influence incontestable du compositeur Sergeï Rachmaninov dont on constatera encore une fois (notamment dans le trypitique final Exogenesis) l’importance dans l’univers de plus en plus ouvert du trio anglais.

Ouvert, le mot n’est pas galvaudé dans le cadre de ce plat de Resistance tant attendu et qui surprend par son audace : quand les vocalises d’un Freddy Mercury (chapeau Bellamy) et ses guitares Reines (le grandiloquent United States of Eurasia ou le faste Guiding Light) voisinent avec le plus étonnants des titres R’n’B (l’inattendu Undisclosed Desires), forcément on devient accro ou on fait une indigestion. Je vais me mettre tout le monde à dos, mais voilà ... pour moi c’est un vrai régal !

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